L'écriture soulage la pensée - Les petites vidéos de Louise présente: Poème ÉCRIS-MOI
ÉCRIS- MOI
Écris-moi des mots simples des mots de tous les jours
Apprends-moi tes joies, tes peines et ton humour
Écris-moi ta vie, tes rêves et tes délires
Raconte-moi tes envies, tes goûts et tes plaisirs
Écris-moi la mer, le vent et les voyages
Écris-moi le temps, la pluie et les nuages
Écris-moi pour ne rien dire
Juste lire et sourire
Écris-moi le soleil sur ta peau
Écris-moi les balades à vélo
Les sorties au bord de l’eau
Les fous rires à l’apéro
Écris-moi les plats que tu cuisines
Écris-moi le thé et les tartines
Écris-moi ton jardin, ta maison
Écris-moi la couleur des saisons
Les mots les plus simples sont les plus beaux
La vie de tous les jours est un cadeau
Écris-moi de temps en temps
Juste pour que tu sois un peu présent.
Louise Varenne
L'écriture soulage la pensée - Les petites vidéos de Louise présente: Les souvenirs de Louise
L'amour n'est que question
LA VOUIVRE personnage irréel vivant dans les marais et sortant tout droit des fables de certaines régions françaises
LA VOUIVRE
Lune blanche tu éclairs les marais
Un souffle balance les roseaux
Couchée dans l’herbe verte, elle renait
Envoutante déesse des eaux
La Vouivre
Furtive, elle glisse et vous observe
Elle s’immisce et se perd dans vos rêves
Elle protège son diamant son trésor
Il est son âme, son cœur et son corps
La Vouivre
Elle est douceur et sans malice
Les humains pour elle sont factices
Elle fait de son repère un cocon
Méfiante elle se cache bien au fond
La Vouivre
Malheur à ceux qui veulent lui voler
Sans même vouloir l’apprivoiser
Le joyau si précieusement gardé,
De ses représailles vous souffrirez
La Vouivre
Jamais elle ne mange les enfants
Car au front ils portent le diamant
Elle fuit la cupidité des Hommes
Plaisirs et richesses sont leurs dogmes
La Vouivre
Dans l’eau claire elle ira se baigner
Au soleil doucement se sécher
Elle goutera les délices du temps
Abandonnée aux caresses du vent
La Vouivre
L'élue, ne faut il qu'une femme pour se tenir debout?
Et si nous laissions parfois déborder notre colère?
SAVOIR DIRE MERDE !
Quel bonheur, quelle libération
Savoir dire merde aux conventions
Déverser une charretée de gros mots
Se lâcher parce que c’est à-propos
Ça vous semble une ineptie ?
C’est juste une question de survie
C’est facile de dire oui oui, merci
D’accepter et d’être gentil
De rester politiquement correct
Mais doit-on sans cesse baisser la tête ?
Laissons parfois parler nos pulsions
Pour enfin libérer les tensions
Je n’ parle pas de violences physiques
Mais il est des moments critiques
Où la meilleure des solutions
Se trouve dans la fuite ou l’action
Au travail comme à la maison
Il faut parfois savoir dire non
Quand une situation semble difficile
Que la vivre n’a rien de tranquille
Qu’elle n’est que questions et conjectures
Et que sans réponse elle perdure
Le mieux est de sortir de ses gonds
Avec un bon pétage de plombs
L’abcès sera enfin percé
Votre esprit soudainement libéré
Et une fois la tempête passée
Les conclusions pourront émerger
Le regard des autres, ne jugeons pas sur l'apparence
LE REGARD DES AUTRES
Oscar Wilde disait « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde »
Et Saint-Exupéry « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. »
Qui peut prétendre être vilain ou beau
Notre enveloppe n’est-elle pas qu’une apparence ?
Faut-il juger les gens justes sur leurs défauts ?
Et croire en leur pouvoir car ils ont une présence
L’image de soi que chacun véhicule
Tantôt juste magique, ou tantôt ridicule
N’est qu’un miroir fade de notre aspect physique
Vision édulcorée sans aucun lien psychique
Le petit bout de nous que l’on veut bien montrer
Cache tout un mystère trop bien dissimulé
Un jardin très secret où se blottit notre âme
D’une couleur pastel ou noire comme le drame
Il est bien malaisé de pouvoir tout comprendre
De pouvoir tout savoir sans jamais se méprendre
Pour connaitre quelqu’un, il faut beaucoup de temps
Accepter ce qu’il est sans porter de jugements
Ne jamais se vanter d’être plus beau que tout
Se croire supérieur et montrer du dégout
Envers celui là qui nous semble si laid
Si différent de nous et parfois un peu niais
La nature nous a fait telle que nous nous voyons
Mais ne faut-il pas juger la forme sur le fond
Rien de nous n’est parfait et le physique change
Cultivons notre cœur pour tutoyer les anges.